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«Celui qui est né une deuxième fois est semblable à une source d’où jaillit l’eau pure et au bord de laquelle viennent s’installer des plantes, des animaux, des hommes, toute une civilisation. Sa religion est la véritable religion de l’amour divin et de la sagesse divine. L’univers est pour lui le véritable temple de Dieu dont le soleil est le grand-prêtre et les astres les veilleuses.
Celui qui est né une deuxième fois est parvenu à ouvrir et à libérer en lui tous les canaux subtils afin d’absorber les courants célestes. Il représente le prisme parfait qui répartit les sept forces bénéfiques dans tout son être et les projette pour le bien de ceux qui l’entourent. Il sait utiliser le pouvoir du feu sur l’eau. Il étudie la véritable alchimie, la véritable astrologie et la véritable Kabbale qui se trouvent d’abord en lui-même. Il est attentif à tous ses gestes, à tous les mouvements de son visage et de son corps, il veille sur toutes ses paroles afin de devenir un véritable mage blanc.
Enfin, celui qui est né une deuxième fois a compris la leçon des abeilles qui nous donnent un magnifique exemple de société supérieure et qui savent préparer le miel: il travaille pour que l’idée de la fraternité universelle se répande sur la terre et il apprend à préparer le miel spirituel dans sa propre vie.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Pourquoi la plupart des humains laissent-ils leurs tendances instinctives se développer librement sans que leurs facultés supérieures aient leur mot à dire pour les maîtriser, les orienter?… Ou alors, ils s’attaquent à elles pour les anéantir comme si elles étaient des ennemies de leur évolution. Eh bien, dans les deux cas ils commettent une erreur, car ils introduisent une division entre le haut et le bas. Or, l’Intelligence cosmique a prévu que les facultés supérieures puiseraient leurs énergies dans les fonctions inférieures; celles-ci, en effet, sont comme des racines indispensables afin que cet arbre qu’est l’homme puisse extraire de sa “terre” les substances qu’il transformera pour donner des fleurs et des fruits.
Comment se fait dans l’arbre la transformation de la sève brute, absorbée par les racines, en sève élaborée…? C’est dans les feuilles que s’opère cette transformation, grâce à la lumière du soleil… De la même façon, grâce à la lumière du soleil spirituel nous pouvons transformer en nous la sève brute, nos tendances instinctives, en sève élaborée qui ira nourrir les fleurs et les fruits de notre âme et de notre esprit. C’est ainsi que nous deviendrons de véritables alchimistes.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
Depuis des millénaires les humains ont essayé de comprendre l’origine du monde ainsi que l’apparition du mal (et sa conséquence, la souffrance) dans ce monde. Ils les ont souvent présentées sous forme de mythes, c’est pourquoi dans les Livres sacrés de toutes les religions, on retrouve des récits symboliques qu’il faut savoir interpréter. La tradition chrétienne a repris le récit de Moïse, dans la Genèse, où il est dit qu’au sixième jour de la Création, Dieu fit l’homme et la femme et les plaça dans le jardin d’Éden au milieu de toutes les espèces d’animaux et de plantes. Moïse nomme seulement deux arbres de ce jardin : l’Arbre de la Vie et l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal dont Dieu avait interdit à Adam et Ève de manger les fruits…
L’Arbre de la Vie représente l’unité de la vie, là où la polarisation ne se manifeste pas encore, c’est-à-dire où il n’y a ni bien ni mal, une région au-dessus du bien et du mal. Tandis que l’autre Arbre représente le monde de la polarisation où l’on est obligé de connaître l’alternance des jours et des nuits, de la joie et de la peine, etc. Ces deux arbres sont donc des régions de l’univers, ou bien des états de conscience, et non de simples végétaux. Et si Dieu a dit à Adam et Ève de ne pas goûter de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, cela signifie qu’ils ne devaient pas encore pénétrer dans la région de la polarisation…
«Lorsque Jésus dit à ses disciples: “Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne: Transporte-toi d’ici là, et elle se transporterait”, évidemment cette montagne est symbolique. La montagne représente les grandes difficultés de la vie que seule la foi nous permet de surmonter. Année après année, pierre après pierre, nous parviendrons à transporter ces montagnes. Vous pensez que c’est long et vous voudriez y arriver tout de suite. Alors, faites comme les fourmis qui parviennent en peu de temps à transporter des montagnes de grains proportionnellement à leur petite taille, ce sont des montagnes pour elles ! Oui, mais une fourmi ne travaille pas seule, ce sont des multitudes qui travaillent ensemble. Si de grandes choses ont été réalisées au cours de l’histoire, c’est parce que des hommes s’étaient rassemblés pour travailler ensemble. Déplacer les montagnes, c’est faire tomber en soi-même et dans le monde les obstacles qui s’opposent à la venue du Royaume de Dieu.»
Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Du moment qu’ils ont la vie, les humains pensent qu’ils peuvent s’en servir pour goûter tous les plaisirs, pour devenir riches, savants, puissants, glorieux… Alors ils puisent sans compter dans leurs réserves, jusqu’au jour où, les ayant complètement épuisées, ils sont obligés d’arrêter toutes leurs activités. Cela n’a aucun sens d’agir ainsi, car la vie une fois gaspillée, que reste-t-il ? Le sage est celui qui a compris que l’essentiel, c’est la vie, et qu’il doit la préserver, la purifier, la sanctifier, parce que c’est grâce à elle qu’il obtiendra tout: la santé, la force, la puissance, I’intelligence, la beauté… La plus grande magie, la plus grande magie blanche, c’est de mener une vie pure et lumineuse.»
Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Il existe un monde de l’harmonie, un monde éternel d’où est sortie la multiplicité infinie des formes, des couleurs, des sons, des parfums, des saveurs… Celui qui parvient à s’approcher de ce monde goûte des sensations d’une telle richesse, d’une telle intensité qu’il ne désire plus rien. C’est quelque chose d’indescriptible, presque impossible à supporter. Au contact de cette harmonie, il comprend comment vit l’univers, comment il vibre, quelle est sa structure, quelle est sa prédestination. On s’imagine que, pour découvrir les secrets de la création, il faut chercher, étudier, lire. Non, pour connaître l’univers il faut apprendre à vibrer à l’unisson avec lui grâce aux organes de la connaissance spirituelle: le plexus solaire, le centre Hara, l’aura… Toute la puissance du spiritualiste est dans sa volonté de se mettre en harmonie avec le corps universel, d’atteindre le sommet et de vivre la vie cosmique.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Iésod, dont le nom en hébreu signifie fondement, base, est la neuvième séphira sur l’Arbre de la Vie des kabbalistes. Dans sa région supérieure règne le Seigneur Chadaï El Haï. Auprès de Lui se tient l’ordre angélique des Kérubim (les Anges de la religion chrétienne) avec à sa tête l’archange Gabriel. La partie matérielle de Iésod est la Lune qui, dans sa dimension spirituelle, symbolise la pureté…
Il est dit dans les Évangiles: “Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.” Dieu, cela signifie la plénitude de toutes les séphiroth: c’est-à-dire la science, la compréhension et la pénétration de Hod; les parfums, les couleurs, la beauté et les charmes célestes de Netsah; la lumière et la splendeur de Tiphéreth; la puissance de Guébourah, la victoire sur toutes les difficultés, sur tous les ennemis intérieurs et extérieurs; la protection, la justice, la bonté et la générosité de Hessed; la stabilité et la ténacité de Binah, la connaissance du Karma et des destinées; la sagesse éternelle et l’harmonie inexprimable de Hohmah; la toute-puissance de Kéther. Et Iésod, la base, reçoit les vertus de toutes ces séphiroth, elle est une condensation, une synthèse des vertus de toutes les séphiroth. C’est pourquoi on l’appelle la base. Parce que la pureté est la base de toutes les réalisations spirituelles.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Pour comprendre le monde des symboles, il faut comprendre ce qu’est une graine. Vous avez une graine, elle est minuscule, mais vous la mettez en terre et un jour elle devient un arbre formidable. Les sages du passé avaient constaté que partout, dans la nature comme dans l’âme humaine, se déroulent les mêmes processus de développement, et ils ont donc appris, eux aussi, à condenser tout un arbre dans une graine. Cette graine; c’est un symbole. L’Initié le plante dans sa tête, I’arrose souvent, et quand l’arbre apparaît, il travaille et se réjouit à l’ombre de cet arbre. Puis il ramasse les graines, et tout recommence… La vie travaille avec des symboles et se manifeste à travers eux. Pour pénétrer la vie, il faut travailler avec les symboles et, inversement, pour découvrir les symboles et comprendre tout ce qu’ils contiennent, il faut vivre la vie véritable.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Aucun livre ne peut nous apprendre des vérités plus essentielles que les Évangiles. Vous direz que vous les avez lus et que vous n’y avez pas trouvé grand-chose, c’est pourquoi vous cherchez maintenant votre chemin dans les religions ou les philosophies orientales… Eh bien, c’est tout simplement que vous n’avez rien compris de l’incommensurable sagesse contenue dans les Évangiles.Bien sûr, je sais, on est saturé de textes connus, on a envie de changer un peu de nourriture. Mais il est dangereux d’aller la chercher dans les enseignements que vous ne comprendrez pas car ils ne sont pas adaptés à votre structure et à votre mentalité. Certains Occidentaux les ont étudiés et pratiqués avec profit, mais ils sont rares. Ce qui est pour nous Occidentaux, c’est l’enseignement des Évangiles. Vous ne l’avez ni lu sérieusement ni médité, vous cherchez autre chose, mais dans quel but? Très souvent on suit un enseignement oriental pour s’en glorifier devant les autres ou simplement se singulariser à ses propres yeux. Mais cela ne sert à rien et prouve seulement qu’on aime l’exotisme, non la simple vérité. On quitte Jésus, mais pour suivre qui?…»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Lorsque nous nous concentrons sur le soleil, qui est le centre de notre univers, nous nous approchons de notre propre centre, notre Moi supérieur qui est notre soleil; nous nous fusionnons avec lui, et peu à peu nous devenons comme lui.
Mais se concentrer sur le soleil, c’est aussi apprendre à mobiliser toutes ses pensées, tous ses désirs, toutes ses énergies pour la réalisation du plus haut idéal. Celui qui travaille à unifier la multitude des forces chaotiques qui le tiraillent dans tous les sens pour les lancer dans une direction unique, lumineuse, salutaire, devient un foyer tellement puissant qu’il est capable de rayonner à travers l’espace. Oui, l’homme qui parvient à maîtriser les tendances de sa nature inférieure peut étendre ses bienfaits sur l’humanité tout entière, et il devient comme le soleil. Il vit dans une telle liberté qu’il élargit le champ de sa conscience à tout le genre humain auquel il envoie la surabondance de lumière et d’amour qui jaillissent de lui…»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Tout être humain qui descend s’incarner sur la terre porte en lui les germes des deux mondes, inférieur et supérieur. C’est pourquoi on peut dire qu’il est en même temps une divinité et un animal. Oui, c’est la rencontre de ces deux natures, divine et animale, qui fait qu’il est un homme. Il ne peut se séparer ni de l’une ni de l’autre, mais il doit travailler avec elles afin de les ajuster.
Le jour où vous y verrez clair sur cette question, vous posséderez la clef qui permet de résoudre tous les problèmes de l’existence. Et pour y voir clair, commencez par vous étudier, afin de savoir à tout moment de la journée si c’est votre nature inférieure ou votre nature supérieure qui est en train de se manifester. Rien ne doit passer à travers vous sans que vous cherchiez à l’identifier. Que vous arriviez ensuite à marcher sur la bonne voie, à trouver le meilleur comportement, c’est une autre question, car on ne se transforme pas si vite. L’essentiel est de discerner avant d’agir laquelle des deux natures vous inspire. Il faut d’abord voir ce qu’il est bon de faire, et ensuite vérifier si c’est réellement cela qu’on a fait.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Les agriculteurs furent les premiers moralistes. Quand ils ne sèment pas, ils n’attendent pas de récolte, et s’ils plantent des salades, ils savent qu’ils ne récolteront pas des carottes. Alors pourquoi un homme qui sème la haine et la discorde, espérerait-il récolter l’amour et la paix? Pour avoir un palais de marbre, on n’utilise pas des briques. Pour avoir un corps sain, on n’absorbe pas des aliments en putréfaction. Donc, comment avoir un psychisme solide, résistant, une intelligence claire et un cœur généreux, si on ne cesse d’agiter des pensées et des sentiments désordonnés, empoisonnés par l’avidité ou la rancœur? Il faut faire un triage dans ses pensées et ses sentiments comme pour la nourriture ou la construction d’une maison… Les lois qui régissent notre psychisme sont les mêmes que celles qui ont été découvertes dans les autres domaines de la nature et de la technique. Ni les hommes, ni les sociétés n’ont inventé la morale, la morale est inscrite partout dans la nature, elle est le prolongement des lois naturelles dans notre psychisme.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Dans l’avant-dernier chapitre de l’Apocalypse saint Jean écrit: “Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car le premier ciel et la première terre avaient disparu…”. Comment interpréter cette vision?
Dans le langage éternel des symboles, le ciel représente la partie spirituelle de l’homme, le domaine de la pensée; et la terre représente la concrétisation, la réalisation dans la matière. Comme dans l’univers, dans l’être humain aussi le ciel et la terre sont inséparables, et un “nouveau ciel” signifie une philosophie nouvelle qui donne naissance à une “nouvelle terre”, c’est-à-dire à une nouvelle façon de vivre. La tête est dans le ciel et les pieds sont sur la terre. Les pieds, c’est ce qui marche d’après la tête, car les pieds courent toujours là où la tête a déjà quelques projets.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Il y a plusieurs attitudes possibles vis-à-vis de l’amour: on peut le manger, on peut le boire, on peut le respirer, et on peut aussi vivre en lui.
Celui qui vit dans le côté subtil et éthérique de l’amour, il le possède comme lumière dans l’esprit, comme chaleur dans le cœur, et il peut répandre cette lumière et cette chaleur sur tous les êtres qui l’entourent. Celui qui vit dans cet amour possède la plénitude.»
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«Qui de vous n’a pas lu un de ces contes où un dragon a capturé une belle princesse qu’il garde prisonnière dans un château? Des chevaliers se présentent pour la délivrer, mais l’un après l’autre ils se font dévorer par le dragon qui s’empare de leurs richesses. Enfin, arrive un jour un noble prince, plus beau et plus vaillant que les autres, auquel une magicienne a révélé un secret pour vaincre ce dragon. Il remporte la victoire, libère la princesse, et entre en possession des trésors. Puis, tous les deux montés sur le dragon que conduit le prince, ils s’envolent dans l’espace.
Ces contes que nous croyons réservés aux enfants, en réalité ils nous parlent de nous, de nos expériences psychiques et spirituelles. Le dragon, c’est la force sexuelle, et le château, notre corps physique. Dans ce château soupire la princesse, notre âme, que la force sexuelle mal maîtrisée empêche de goûter l’amour véritable. Le prince, c’est notre esprit, et ses armes sont les moyens dont dispose l’esprit pour maîtriser cette force et l’utiliser. Une fois dompté, le dragon nous sert de monture. Car s’il est représenté avec une queue de serpent – symbole des forces souterraines – il possède aussi des ailes pour nous emporter vers les hauteurs.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Même si on ne peut pas nier qu’il y ait un lien entre les deux, l’amour est indépendant de la sexualité.
L’amour, ce n’est pas quelque chose qui vient d’un homme ou d’une femme, c’est une énergie cosmique qui est répandue partout dans l’univers. On peut le trouver dans la terre, l’eau, l’air, le soleil, les étoiles… On peut le trouver dans les pierres, les plantes, les animaux… Et on peut aussi le trouver chez les humains, bien sûr, mais justement, pas chez eux exclusivement. Ce n’est pas un corps, ce n’est pas la chair qui vous donnera l’amour, car l’amour ne se trouve pas là. L’amour peut se servir du corps physique comme support, mais lui, il est ailleurs: il est partout, c’est une lumière, un nectar, une ambroisie qui remplit l’espace…
Pour ne jamais perdre votre amour, efforcez-vous de comprendre qu’il ne réside pas dans la possession physique d’un être, mais dans quelque chose de subtil qui, à travers lui, vous lie à tout l’univers, à la beauté de la terre, du ciel, du soleil, des constellations.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«Le monde entier met la question de la nourriture à la première place, tous tâchent de régler cette question, ils travaillent et même se battent pour cela. Mais cette attitude vis-à-vis de la nourriture n’est encore qu’une impulsion, une tendance instinctive qui n’est pas entrée dans le domaine de la conscience éclairée.
La Science initiatique nous apprend que la nourriture, qui a été préparée dans les laboratoires divins avec une sagesse inexprimable, contient des éléments magiques capables de conserver ou rétablir la santé physique, mais aussi la santé psychique. Pour cela, il est nécessaire de connaître dans quelles conditions on peut extraire ces éléments, et savoir que le moyen le plus efficace est la pensée.
Oui, car la pensée de l’homme est capable de retirer de la nourriture des particules subtiles, lumineuses, qui entrent dans la construction de son être tout entier, et c’est ainsi que peu à peu il se transforme.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«“Connais-toi toi-même…” Cette formule qui était inscrite au fronton du temple de Delphes, combien ont su vraiment l’interpréter? Chacun ne connaît de lui-même que quelques aspirations, quelques tendances bonnes ou mauvaises, et il dit: “Je me connais”. Eh non, il ne se connaît pas, il ne sait ni qui il est, ni ce dont il a besoin pour réaliser sa véritable nature. Et la preuve qu’il ne sait pas qui est ce “toi-même”, c’est qu’il le confond le plus souvent avec le corps physique. Pour le disciple de la Science initiatique, se connaître, c’est arracher sa conscience au cercle limité de sa nature inférieure, afin de se fondre dans la conscience illimitée de l’Être cosmique qui vit au-dedans de lui, qui travaille en lui, jusqu’au jour où il peut enfin dire: “Moi, c’est Lui.”»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«“Connais-toi toi-même…” Cette formule qui était inscrite au fronton du temple de Delphes, combien ont su vraiment l’interpréter? Chacun ne connaît de lui-même que quelques aspirations, quelques tendances bonnes ou mauvaises, et il dit: “Je me connais”. Eh non, il ne se connaît pas, il ne sait ni qui il est, ni ce dont il a besoin pour réaliser sa véritable nature. Et la preuve qu’il ne sait pas qui est ce “toi-même”, c’est qu’il le confond le plus souvent avec le corps physique. Pour le disciple de la Science initiatique, se connaître, c’est arracher sa conscience au cercle limité de sa nature inférieure, afin de se fondre dans la conscience illimitée de l’Être cosmique qui vit au-dedans de lui, qui travaille en lui, jusqu’au jour où il peut enfin dire: “Moi, c’est Lui.”»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«La seule religion véritablement universelle est la religion solaire, car seul le langage du soleil est un langage universel que tous les êtres comprennent: celui de la lumière, de la chaleur et de la vie qu’il distribue inépuisablement à travers l’espace à toutes les créatures.
Quand la lumière de la religion solaire aura pénétré les esprits, c’est toute l’organisation de la vie qui deviendra universelle: il n’y aura plus de séparations entre les êtres, plus de frontières, plus de guerres. Ce n’est pas la nature ou le Créateur qui ont tracé des limites et des frontières, mais la convoitise des humains. Ils se battent pour dominer un morceau de terre, mais quelque temps après ils sont obligés de tout abandonner, et seule la terre reste. Il faut donc cesser de vouloir qu’une race ou qu’une religion domine le monde et impose ses points de vue; tous doivent marcher ensemble vers la religion et la fraternité universelles comme nous l’enseigne le soleil.»Omraam Mikhaël Aïvanhov
«La seule religion véritablement universelle est la religion solaire, car seul le langage du soleil est un langage universel que tous les êtres comprennent: celui de la lumière, de la chaleur et de la vie qu’il distribue inépuisablement à travers l’espace à toutes les créatures.
Quand la lumière de la religion solaire aura pénétré les esprits, c’est toute l’organisation de la vie qui deviendra universelle: il n’y aura plus de séparation entre les êtres, plus de frontières, plus de guerres. Ce n’est pas la nature ou le Créateur qui ont tracé des limites et des frontières, mais la convoitise des humains. Ils se battent pour dominer un morceau de terre, mais quelque temps après ils sont obligés de tout abandonner, et seule la terre reste. il faut donc cesser de vouloir qu’une race ou qu’une religion domine le monde et impose ses points de vue; tous doivent marcher ensemble vers la religion et la fraternité universelles comme nous l’enseigne le soleil.»Omraam Mikhaël Aïvanhov