La résurrection, les Initiés l’ont d’abord étudiée dans la nature… Ils l’observaient, et à travers la métamorphose de la chenille en papillon, ou du grain qui doit mourir pour fructifier, ils comprenaient ses leçons. Tant que la graine ne meurt pas, elle s’oppose à la manifestation de cette puissance de vie enfouie en elle. Et la chenille aussi doit mourir pour devenir papillon : de même en l’homme la chenille, c’est-à-dire la nature inférieure, doit mourir pour laisser la place au papillon, à l’esprit, à ce principe divin qui trouve alors la possibilité de se dégager pour agir et tout transformer. Le secret de la résurrection est là devant nous, il attend que nous le comprenions, que nous nous décidions à mourir consciemment pour qu’il sorte de nous un homme nouveau.

Omraam Mikhaël Aïvanhov
Vie et travail à l’École divine II